Lieutenant-colonel Patrice Lavolé
Sortie du numéro 191 des Annales des pays nivernais !
La lutte contre le feu est longtemps demeurée inégale, obligeant les pompiers à « faire la part du feu » pour préserver ce qui pouvait l’être. Pourtant, au fil des siècles, cette lutte s’organise, les hommes se forment et le matériel s’améliore, réduisant cette impuissance si terrible devant le feu.
Au cours du XIXe siècle, le corps des sapeurs-pompiers de Nevers, héritier de la garde nationale, se structure, avec difficulté toutefois : les moyens matériels comme humains font cruellement défaut ! À la dispersion des pompes à bras, installées à des endroits stratégiques, succède une première concentration, et l’installation de la caserne au cœur même de la cité, rue Saint-Martin.
Cette colonne vertébrale de l’action des sapeurs-pompiers de Nevers tiendra près de trois quarts de siècle. Mais, marqué par la motorisation progressive
des moyens d’action, par l’évolution des missions et par la nécessité d’offrir
aux pompiers un cadre de vie adapté, le corps des sapeurs-pompiers quitte la caserne Saint-Martin à la fin des années 1960 pour un bâtiment fonctionnel dans le faubourg du Mouësse. Cette même évolution se répétera à la fin des années 1990 et verra le transfert de la caserne à Saint-Éloi, actuel siège de la plus importante partie du corps de Nevers.
Sous la plume du lieutenant-colonel Lavolé et de son prédécesseur Paul Montagnon, revivez l’épopée des hommes du feu à Nevers, illustrée par de nombreux documents d’archives.